lundi 13 mai 2013

Guatemala

Je suis arrivée au Guatemala le 1er avril. Le voyage depuis les États Unis s'est passé nickel, et la transition froid-chaud aussi !

Après ma première nuit dans la capitale j'ai foncé direct vers Antigua, qui est l'ancienne capitale du Guatemala et donc une toute petite ville composée exclusivement d'édifices coloniaux de toutes les couleurs. On y dénombre aussi moult couvents et églises certains en ruines dû aux tremblements de terre qui sévissent dans la région, et d'autres un peu mieux conservés. La ville est également entourée de volcan, dont le plus emblématique le volcan de Agua, dessine un chouette panorama grâce à sa belle forme conique. L'ascension de volcan la plus pratiquée est celle du volcan Pacaya car assez facile et on peut y voir des coulées de lave en fusion vu que le volcan est toujours actif. Du coup après un ou deux jours de glandette et de balade dans la ville j'ai décidé de tenter cette excursion. Pas de bol je suis tombée sur une agence de merde qui m'a foutu un lapin deux fois de suite et qui étaient limite saoulés quand je leur ai demandé de me rembourser... Ah y en a qui ont honte de rien franchement ! J'ai finalement fait l'ascension avec une autre agence et l'organisation était très bien. Bon en revanche j'ai cru que j'allais canner pendant l'ascension... Je ne sais pas pourquoi mais chaque fois qu'on faisait des pauses j'avais envie de vomir et super mal à la tête. J'ai cru que j'allais tomber dans les pommes ! On est finalement arrivés en haut où on a pu se prélasser dans un trou-sauna naturel et faire fondre des chamallows à la vapeur du volcan \o/ malheureusement c'était très nuageux donc on ne voyait pas grand chose et il n'y avait pas de coulée de lave car soit disant il y avait eu de l'activité la semaine passée et du coup ça s'était arrêté... J'ai pas compris le rapport mais bon. Donc c'était peut être juste une disquette et en fait y en a quasiment jamais de coulées. On ne le saura jamais !

Après ça je me suis dirigée vers le lac Atitlan, lac formé par l'explosion d'un énorme volcan il y a de ça fort fort longtemps. Le lac est toujours entouré de volcan ce qui lui donne une classe folle (comme dirait Rocky en parlant d'Adrienne mouaha !). Sur les bords du lac sont disséminés des villages dont la population est pour la plupart indienne. On reconnaît facilement les indiens pure souche, déjà ils sont presque tous plus petits que moi (mecs inclus) et ont la peau très mate. Comme je n'avais pas trop envie de rester dans la ville ultra touristique de Panajachel, j'ai pris une lancha pour me rendre jusqu'au village de Santiago Atitlan de l'autre côté du lac. Bon les villes et villages ici sont généralement très moches (hormis les villes coloniales), par exemple les armatures en métal des maisons ne sont pas coupées au niveau des toits ce qui fait que souvent au dessus des boutiques ou habitations y a de grandes tiges qui sortent et qui ne sont pas du plus bel effet (oui nos sens de l'esthétique européenne sont agressés on peut le dire !). L'hôtel où j'étais était vraiment merdique, les draps étaient tellement douteux que j'ai préféré dormir en boule sur le dessus de lit... Autant vous dire que je me suis vite cassée le lendemain. D'autant plus qu'à part sa situation géographique (pile entre deux volcans) le village n'a pas grand chose à offrir. On peut aussi y voir le Maximon (prononcez matchimone), une espèce d'idole locale, un personnage en bois qui fume et boit et à qui il faut faire des offrandes quotidiennement. Comme il change de maison régulièrement des enfants se proposent (enfin vous harcèlent) pour vous montrer le chemin en échange de quelques deniers. Finalement j'ai trouvé que le village n'était pas super accueillant et très ambiance attrape touriste. Il faut dire que la plupart n'y reste que quelques heures à l'occasion d'une excursion depuis Panajachel. Je suis donc partie le lendemain pour un autre village, San Pedro Atitlan, colonisé par les hippies que je ne porte pas spécialement dans mon cœur mais bon l'ambiance était plus détendue du coup et il y avait pas mal de bars et restos sympas comparé à Santiago où à 19h les rues étaient désertes et les dernières épiceries fermaient. J'ai profité de mon séjour à San Pedro pour me recouper les cheveux, Brenda la coiffeuse était enchantée de me raser les cheveux haha une expérience inédite pour elle je pense ! Je me suis un peu baladée dans le village, mais comme dans le précédent il n'y avait pas grand chose à voir. Il y avait un marché mais j'avoue que je suis pas fan de ces marchés. En général c'est super crade, ça pue et tu achètes rien tellement les conditions d'hygiène sont à des années lumières de ce qu'on connait. Et pourtant je chipote pas trop en général mais là c'était vraiment too much ! Mes plans pour la suite étaient de continuer à monter dans l'altiplano mais j'ai fait un gros cacafouillage qui m'a fait perdre du temps et j'ai un peu fait un n'importe quoi. J'ai rejoint Solola car il devait s'y tenir un marché sympa le lendemain mais 1/ la ville est franchement déprimante 2/ j'ai jamais trouvé le fucking marché. Du coup j'ai passé une journée là bas, y a un soit disant musée dans lequel y a quelques peintures et photos mais sans légendes, et le temps était tellement nuageux qu'on ne voyait pas du tout le lac. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait revoir mes plans. Je me suis dit à quoi bon aller dans des endroits où de toute façon il y a rien d'autre à faire que des ascensions de volcans sachant que j'étais en mode décès lors de ma première ascension et qu'en plus de toute façon avec ce ciel bouché ça valait pas vraiment le coup.

Du coup j'ai laissé tomber cette partie du pays et j'ai pris un shuttle direct pour Copan, un site maya réputé juste à la frontière du Honduras. Sauf qu'il n'y avait pas de trajet direct de dispo ce jour là, il a donc fallu que je retourne d'abord à Antigua pour reprendre un autre minibus le lendemain à... 4h du matin \o/ c'est d'ailleurs la première fois que j'ai eu peur en voiture ici. Bon c'est de notoriété publique qu'ils roulent comme des psychopathes et que le code de la route à part se torcher le cul avec ça ne sert à rien. Je m'explique : limitation de vitesse, ça n'existe pas. Doubler quelqu'un, par la droite, par la gauche, dans les virages en montagne, sur une ligne blanche, sur une voie à double sens, peu importe. Priorité, osef. Bon mais ça c'est la base on s'y habitue, sauf que là déjà il y avait des relents d'alcool qui émanaient soit du chauffeur soit de l'autre meuf qui était dans le bus, le mec roulait à 600 à l'heure, en pleine nuit. Bref y avait bien moyen de crever ! Enfin par miracle on est arrivés en un seul morceau à la frontière. Truc assez horrible on était passé de la fraîcheur des hauteurs à la chaleur tropicale étouffante. Du coup j'ai visité Copan la tête dans le cul et affamé... Pas top sous la chaleur. Le site est intéressant car le style artistique qui y avait été développé était vraiment unique mais bon ça ne vaut pas Tikal mon chouchou :P et surtout les honduriens m'ont saoulé, pourtant j'y suis resté que quelques heures mais c'est un peu des vénères les cocos. Je comptais rester mais finalement y avait vraiment aucun intérêt à le faire du coup je suis repartie aussi sec et après 36 bus différents et horribles je suis arrivée à Quirigua. Ça m'a bien pris 4 ou 5 heures pour faire Copan - Quirigua, regardez la distance sur une carte vous allez rire... Ça faisait longtemps en tout cas que j'avais pas autant apprécié une douche froide ! J'étais en mode alléluia sous la douche, c'était merveilleux tellement il faisait chaud et que j'avais transpiré et mangé de la poussière toute la journée.

À Quirigua il y a un petit site maya dont la particularité cette fois ci sont les impressionnantes stèles. En effet certaines d'entre elles atteignent 10 mètres de haut, le reste est vraiment modeste. Et c'est dommage car comme dans beaucoup de sites on devine d'autres vestiges sous la végétation ou la terre. Du coup j'ai décidé que si je gagne au loto je finance la restauration de tous les sites mayas du Guatemala. Mais bon comme je ne joue pas c'est pas pour demain. Le village de Quirigua est assez sympa car en retrait de la route principale et pas vraiment touristique. J'aime bien c'est petit village de campagne quoi. Bon par conte j'ai eu une horrible mésaventure avec un pain ce qui m'a valu un soir de jeun. En arrivant je suis partie en quête de nourriture dans le village mais bon il n'y avait pas de resto ni rien du coup j'ai cherché un truc à grailler dans une épicerie et y avait des petits pains comme des brioches. Parfait ! En plus me reste du nutella des states, nickel. Je rentre donc à l'hôtel avec les ptits pains et au moment de manger le premier je constate une petite ombre sur le pain. J'ai cru à un petit bout moisi, du coup je l'enlève et là qu'est ce que je vois pas derrière le bout que j'avais enlevé : un ptit cafard \o/ VIVANT !!! Horrible du coup j'ai jeté le pain bien sûr et ça m'a coupé l'appétit.

Après la visite des ruines je suis partie vers Rio Dulce, qui est sur la route en continuant vers le nord du Guatemala. Rio Dulce est le fleuve qui part du lac Izabal et qui rejoint la côté Caraïbe. Pas mal de villages et d'hôtels se sont installés sur ses rives et c'est vraiment un cadre qui invite au glandage ultime. Franchement t'es presque obligé ! Y a des hamacs, de la musique, des boissons fraîches, des ptits animaux et le fleuve. Ma seule activité a été de faire un petit tour en barque sur le fleuve avec une touriste américaine qui me faisait des espèces d'avances chelous mais en même temps me faisait comprendre qu'elle était hétéro... Bref un peu bizarre mais en dehors du fait qu'elle voulait m'inciter à nager à poil dans le fleuve elle était sympa ! Par contre du coup j'ai failli tomber malade à cause de cette fucking baignade. Je crois que j'ai de l'eau qui est restée coincée dans mes oreilles et du coup avec le combo boule quies - ventilateur je me suis réveillée au milieu de la nuit vraiment pas bien. Au matin ça allait mieux mais pas la fête non plus, et je devais partir pour Livingston, une ville juste à l'embouchure du fleuve supposément habitée par les Garifunas : un peuple d'anciens esclaves africains qui seraient venus s'installer là. Bon ben dommage mais limite le seul black que j'ai vu c'est celui qui a voulu me vendre de la beuh à ma descente du bateau \o/ sauf qu'à ce moment là avec la chaleur et tout j'avais l'impression que j'allais crever c'était horrible. Du coup je me suis fait de l'auto médication : un jour de hamac, renouvelable si l'amélioration n'était pas assez conséquente. L'hôtel que j'ai choisi était vraiment pas cher mais les guides faut qu'ils arrêtent de faire genre et qu'ils créent une catégorie "pas bien mais pas cher" au lieu de mettre des trucs de merde dans "bien et pas cher". Le lit était merdique, la chambre c'était un four et y avait un mec qui se baladait en serviette du matin au soir (genre serviette bien pourrie toute fine comme dans les hammam) et en plus il avait vraiment des chicos tous tordus. Bon mais ça c'était pas de la faute de l'hôtel mais j'avoue j'avais toujours peur que sa serviette de merde se détache là ! Horrible. Après mes deux jours d'hibernation hamacale ça allait mieux. Du coup je me suis motivée à sortir un peu dans la ville, le problème c'est que c'était dimanche et donc c'était morte plaine. En fait le truc c'est que de ce côté du pays il y avait l'air d'y avoir des randonnées sympas à faire mais franchement par cette chaleur j'en aurais jamais réchappé ! Du coup comme il n'y avait rien de spécial à faire et que l'hôtel était pourri je me suis dit que ça servait vraiment à rien de rester là et je suis repartie en arrière sur le fleuve mais je me suis arrêtée dans un affluent du fleuve où il y avait un hôtel appelé Finca Tatin (comme la tarte, j'ai salivé tout le séjour !). C'est un hôtel composé de bungalows, situé sur les rives du fleuve, en plein dans la forêt. Et en plus... Y avait une salle remplie de HAMAAAAAACS !!! Donc j'ai continué à faire ma chaussette ce qui avait le double avantage de coller à ma lazy attitude et de me faire faire des économies gnéhéhé. Bon ça va que les bestioles ne me dérangent pas trop mais j'ai quand même vu une cucaracha sortir de mon sac le premier matin et une araignée velue de la taille de la paume de ma main se promener sur mon sac le deuxième jour. J'ai lu Chronique d'une Mort Annoncée parce qu'il traînait dans les étagères de la salle commune mais j'ai pas trop aimé, la fin est trop stupide. Puis il a bien fallu partir de cet endroit merveilleux (snif), le trajet en bateau était vraiment super beau, on se serait cru dans Jurassic Park ! Surtout quand le fleuve devient plus étroit et que les falaises qui le bordent s'élèvent c'est vraiment impressionnant. En plus c'est l'habitat de nombreux oiseaux donc ça agrémente l'endroit de voir les grues, cormorans et pélicans voler par là.

Une fois à Rio Dulce j'ai dû prendre un bus pour remonter jusqu'à Santa Elena dans le nord d'où j'ai pris un minibus pour atteindre El Remate. Bon je crois que c'était le bus le plus horrible de ma vie. Et plus jamais je ne reprendrai cette compagnie : Fuente del Norte SA RACE ! Le bus arrive et le gars me dit "vas y monte" sauf que j'arrive devant la porte et l'escalier est plein de monde, du coup j'me dis ben j'vais les laisser descendre, sauf qu'ils bougeaient pas. Et le mec me redit de monter et dit aux deux assis au premier rang de dégager pour que je m'asseye moi et un autre vieux. Et en fait le bus était blindé mais de la mort ! Pourtant c'était genre une vraie compagnie mais c'était du gros n'importe quoi. Et je sentais des trucs sur mes pieds mais comme on était tout serrés je pensais que c'était les lanières de mon sac à dos qui touchaient mes orteils... À la fin j'ai pu bouger et voir... Les ptits cafards qui se baladaient. Fuente del Norte never again. Je suis arrivée le soir à El Remate j'étais lessivée. Mais j'étais ravie de retrouver mon amie qui habite là bas. J'ai passé une petite semaine avec elle à ne pas faire grand chose sinon aller la voir à son boulot dans un des hôtels du coin et taper la discute puisque de toute façon y avait quasiment aucun touriste. Je voulais visiter un site maya de la région que je ne connaissais pas encore mais il s'est avéré que pour s'y rendre c'était une vrai expédition de deux jours de rando dans la forêt et avec le cagnar qu'il faisait j'ai renoncé. Ce fut donc relax au bord du lac Peten. J'avais aussi pour projet de visiter d'autres sites mayas du côté de Sayaxche mais tout seul ça revenait vraiment cher car il fallait prendre des bateaux etc bref un peu compliqué alors je suis plutôt descendue directement vers Lanquin et Semuc Champey.

Les 20 km qui séparent le parc de Semuc Champey de la route principale sont franchement horribles et infaisables sans 4x4 mais ça vaut vraiment la peine, car c'est certainement un des plus beaux endroits du pays, vraiment magnifique. À l'entrée du parc il y a une grotte qu'on peut visiter. On y va à la bougie et à l'intérieur il faut nager pas mal car il y a beaucoup d'eau et parfois c'est assez profond. C'était vraiment chouette de crapahuter dedans en mode aventurier et le guide était très sympa, même si je doute que nous ayons été à 600km de profondeur comme il me l'a soutenu mordicus... Ou alors on ne s'est pas compris, mais bon j'ai pas voulu l'offenser en le faisant passer pour un stupide alors j'ai rien dit. Après ça on a fait un peu de tubing dans le fleuve c'était trop cool ! En gros tu cales tes fesses dans une grosse bouée et tu te laisses porter par le courant, y avait des minis rapides c'était super fun. Après ça j'ai été dans le parc de Semuc Champey et c'était tout simplement magnifique. En fait à cet endroit le fleuve Cahabon plonge sous terre pour ressortir quelques centaines de mètres plus loin du coup c'est assez impressionnant l'endroit où il disparaît sous terre dans un gros fracas. Mais le plus beau c'est que sur la longueur où le fleuve est sous terrain, ce sont formées des pozas. C'est comme des piscines naturelles d'une eau super claire et très fraîche. Un régal pour les yeux, et pour la baignade ! Les sentiers du parc sont assez sympas donc on peut y faire de jolis balades, notamment le long du fleuve. Je suis ensuite partie pour Lanquin, qui est un petit village à 10km de là, également bordé par un fleuve ou l'on peut se baigner ou bien hamaquer tranquillement en attendant que le temps passe. J'ai également fait une rencontre un peu incongrue la nuit venue. Je me couche et en tirant sur les draps, que vois je sortir? Eh bien un petit scorpion d'une douzaine de centimètres ! En plus après l'avoir dégagé d'un coup d'iPad impossible de retrouver sa trace. J'ai un peu dormi recroquevillée sur moi même ce soir là...

Enfin ma dernière étape avant de retourner à Antigua était la réserve du Biotope du Quetzal. Le guide ne donnait pas beaucoup d'infos mais comme c'est à peu près le seul endroit du pays où on peut voir le sacro saint quetzal je me suis dit pourquoi pas même si j'étais persuadée que je n'en verrais pas. En fait je pense que les guides ne voyagent pas en mode routard et qu'ils ont des guides et chauffeurs privés parce que franchement cet endroit c'était tellement paumé et galère d'en repartir que jamais ils auraient conseillé à quelqu'un d'y aller en transport en commun. Donc je suis partie de Coban en bus, bus qui m'a largué à l'entrée de la réserve elle même située au milieu de nulle part dans la jungle. Enfin en gros y a une route qui traverse la forêt et les montagnes mais il n'y avait pas de village ou même d'habitation. Y avait un pauvre hôtel en face et un comedor deux pas plus loin et c'est tout. Tout le reste c'était de la forêt. Pas du tout flippant ! J'ai donc passé la nuit là et le matin tôt j'ai été visité la réserve. Bon ben... C'est de la forêt quoi. C'était sympa mais sans plus ça valait pas trop la peine de se prendre la tête à y aller. D'autant plus que pour en repartir du coup j'ai dû prendre le même genre de bus qui m'avait déposé là la veille, c'est à dire des bus qui font la liaison Coban - Guatemala Ciudad et qui du coup arrivent déjà blindés là où j'étais. Ce fut donc parti pour une heure de route debout, avec moins de 30cm2 d'espace pour mes pieds, une pauvre barre au plafond pour se tenir, et le chauffeur qui accélérait à balle dans les virages de la route de montagne qu'on se tapait. Ben croyez moi ça vaut toutes les salles de sport ! Heureusement des gens sont descendus à un arrêt et j'ai pu m'asseoir pour la fin du voyage, d'ailleurs ils ont tous eut pitié de moi et en sortant du bus ils commentaient "ay pobrecita" haha !

J'ai fini par quelques jours de plus à Antigua avant de partir pour le Salvador, puis le Nicaragua deux jours plus tard.