jeudi 27 décembre 2012

Inlands et désert australien

Le chemin depuis Townsville jusqu'à Alice Springs a plus été un chemin de croix qu'autre chose ! Cette région du Queensland est parsemée de ville minière, la plupart petites et sans intérêt particulier. Charters Towers qui n'est pas très loin de la cote a un petit côté ruée vers l'or, ce pour quoi elle fut fondée d'ailleurs, avec ses magasins old fashion qui bordent la main street. Nous sommes ensuite passer par Hughenden où on a mangé un des (selon l'article journal qui trônait dans la salle) meilleurs burgers d'Australie et où on a aussi failli rester coincés à cause de la pluie. Ce qu'il faut savoir c'est que comme toute la partie nord de l'Australie est au dessus du tropique du capricorne, on est donc dans une zone intertropicale avec saison des pluies et saison sèche. Et la "wet" comme ils l'appellent ici, commence aux alentours de Noël et une fois que la pluie commence à tomber ça ne s'arrête plus ! Donc on s'est retrouvés dans ce bled où à part les burgers il n'y avait rien d'intéressant et avons réussi à nous en échapper juste à temps le premier jour de pluie, avant que les creeks sur la route à l'entrée et la sortie de la ville ne s'innondent. On est ensuite arrivés à Mount Isa, une autre ville minière mais bien plus importante que Charters Towers. À ce point on est déjà passés par de grandes étendues très sèches et plates, mais en arrivant à Mount Isa on passe dans un secteur plus caillouteux et avec des espèces de collines de roches. Après Mount Isa c'est vraiment le grand vide, on ne croise plus de petites villes ou hameau, les seuls endroits pour dormir et se ravitailler sont les stations services qu'on appelle Roadhouse. Il a donc fallu deux jours parcourir les derniers 1200km qui séparent Mount Isa d'Alice Springs.

Alice Springs est la principale ville que l'on trouve dans le désert, environ 30 000 habitants, mais ça ressemble surtout à une espèce de purgatoire pour aborigènes. Ici la pauvreté est vraiment frappante, chose qui ne saute pas forcément aux yeux dans le reste du pays où on voit rarement un clochard ou quelqu'un faire la manche. Comme pour les indiens d'Amérique, l'alcool ne leur réussit pas puisque c'est quelque chose de relativement nouveau étant donné que les aborigènes ne distillaient pas d'alcool, ils ne connaissaient pas avant l'arrivée des européens. Je ne me suis pas renseignée plus que ça sur ce qui s'est passé ici mais j'ai cru comprendre qu'on a déplacé des tribus pour avoir de la main d'œuvre afin de fonder la ville et après ben ils étaient un peu là comme des glands car pas intégrés dans cette société. Concernant l'alcool il y a même un comité spécial officiel pour traiter ce problème, car apparemment certains aborigènes dès qu'ils gagnent un peu d'argent se ruent vers Alice Springs pour acheter de l'alcool. Bref du coup l'ambiance de la ville est vraiment bizarre. Des gens qui traînent partout l'air hagard, des fresques faites par une association pour les jeunes, et la ville est entourée de "montagnes" pas bien hautes, enfin des amas rocheux on va dire, ce qui donne l'impression d'être dans une espèce de bassine de laboratoire où une expérience aurait mal tournée. Pas très joyeux, mais le bon point c'est qu'on n'est plus très loin d'Uluru, 5h de route environ. Eh oui en Australie les distances prennent une proportion totalement différente. 500 bornes? Oui la porte à côté quoi. Les australiens sont morts de rire quand je leur dis que la France fait à peu près 1000km de haut en bas... D'autant plus qu'ici les problèmes de trafic ils ne connaissent pas, enfin dans les très grandes villes certainement un peu mais alors le péage de Saint Arnoult un samedi de chassé-croisé des grandes vacances ça leur ferait un choc je pense.

Enfin donc Uluru, pour y arriver depuis Alice Springs il faut encore descendre un peu vers le sud puis tourner vers l'ouest. Environ 3h de route séparent l'axe routier nord-sud d'Uluru mais en ces 3h le paysage se transforme et on rentre vraiment dans le pur désert de terre rouge, il y a toujours quelques arbres et des broussailles mais de grandes étendues ont brûlé ce qui fait qu'il ne reste que la terre et des troncs carbonisés. Et la température monte encore d'un cran. Bon les australiens sont un peu extrêmes dans la prudence vis à vis de la chaleur et du soleil. Notamment au niveau de l'eau à boire les recommandations sont complètement délirantes, par exemple j'ai vu un panneau disant de boire toutes les 15 minutes, des français que j'ai rencontré m'ont dit que pour parcourir un sentier de randonnée à Kings Canyon ils recommandaient de compter 2l d'eau par heure sachant que la randonnée se fait en 10h environ il faudrait se lancer avec... 20l sur le dos tout va bien ! Donc revenons en à nos kangourous, Uluru, gros rocher rouge au milieu de nulle part. Ben oui mais où dort on me direz vous. Eh bien il y a en fait un village-resort à 15km environ du rocher, ça fait un peu surréaliste, on se sent comme dans une station sur Mars (en plus chaud...), de la terre rouge, des buissons tous secs et des hôtels avec piscine et gazon (et après ça met des baratins dans les douches communes pour chouiner sur les économies d'eau). Le village est entouré de dunes qui permettent si on a le courage de se les farcir d'avoir un super point de vue sur Uluru, finalement c'est de là que j'ai préféré le voir, car quand on va le voir de près ça n'est jamais qu'une énorme roche. Le jour de mon départ je voulais me lever tôt pour voir le lever du soleil puisqu'il est recommandé de voir le coucher et le lever, mais une connasse à ronfler toute la nuit même par delà mes boules quies je l'entendais !! J'ai eu beau tapé sur son lit, claquer des portes, faire du bruit avec la clé sur le lit en métal rien à faire une vraie locomotive la nana. Surtout que quand elle s'est réveillé c'était pour envoyer des textos à 5h du mat donc c'est génial elle ronflait plus mais elle faisait tout autant chier avec la lumière de son portable de merde. Franchement après toutes ces nuits en dortoirs en auberge de jeunesse je vous le dis moi y en a qui n'ont aucune éducation ça fait peur ! Et pas que des chinois (heureuse maman?) !

Après cette petite excursion désertique, il m'a fallu pas moins de 19h de bus pour rejoindre Adélaïde où il faisait presque tout aussi chaud, cette première journée là bas s'est finie en grosse sieste car il n'y avait pas moyen de se promener. J'ai rejoint la lendemain Helen qui habite dans les environs d'Adélaïde et qui produit des berries, autrement dit framboises, mûres et autres baies. C'est une petite mamie assez rigolotes avec des préoccupations bien de la campagne comme par exemple Guy qui s'est entiché d'une petite chinoise de 45 ans sa cadette : scandaleux ! Bref du ragot de campagne pur jus ! Je vais rester là jusqu'à ce que père débarque à Melbourne où je le rejoindrai. Je vous conterai mes aventures chez Helen et les potins du coin dans mon prochain article.

dimanche 16 décembre 2012

Australie côte est la suite

Nous sommes restés deux jours à Rainbow Beach principalement pour se reposer car c'était vraiment une toute petite ville tranquille en bord de mer. Depuis la ville il était possible de gagner un superbe point de vue, la dune de Carlo Sandblow. Un surprenant et très large banc de sable au milieu de la forêt d'où on pouvait regarder le soleil se coucher sur la campagne australienne. Très joli spectacle qui vaut la montée !

On a poursuivi notre montée vers le nord en faisant un petit arrêt à Rockhampton (surnommée Rocky... No comments) la ville du bœuf ! Je ne me souviens plus des chiffres exacts mais le nombre de têtes de bétail dans la région est colossal, il s'y tient même une semaine du bœuf, un genre de salon de l'agriculture mais dédié aux cows. R.A.S. à Rocky on a donc continué de plus belle vers Airlie Beach, une station balnéaire assez réputée car toute proche des paradisiaques Whitsunday Islands. Malheureusement c'est la période des méduses en ce moment donc il n'est pas possible de se baigner dans la mer, alors pour compenser on fait trempette dans le lagon artificiel aménagé juste face à la plage. Il y a un petit côté Côte d'Azur à Airlie Beach avec sa grande marina, ses eaux turquoises et son arrière pays escarpé. Une fois encore les prix des excursions et notamment pour faire de la plongée sont élevés. Moi qui voulait absolument plonger sur la grande barrière je commence à douter de pouvoir le faire, ma dernière chance est à notre prochaine étape Magnetic Island, dernier arrêt sur la côte avant de se lancer dans le désert. Après quelques jours bien sympathiques à Airlie Beach on reprend la route cap sur Townsville, ville portuaire d'où nous prendrons le ferry pour "Maggie" (surnom de Magnetic Island).

Après 20 petites minutes de traversée nous voilà enfin sur Maggie. L'île n'est pas très grande mais le calme qui y règne est très appréciable, c'est un endroit qui n'est pas encore totalement envahit par les touristes et les habitants semblent tous se connaître. L'île compte de nombreux sentiers qui permettent de découvrir de jolies paysages et parfois même si on est chanceux d'apercevoir des koalas sauvages. Également plein de jolies plages et de criques. Notre auberge étant à Horseshoe Bay au nord de l'île, j'ai décidé pour ma première journée ici de descendre à l'extrême sud en bus, jusqu'à la plage de Picnic Bay, et de remonter à pied jusqu'à Nelly Bay le point central de l'île puisque c'est là qu'accostent les ferrys. Depuis Picnic Bay on a une superbe vue sur Townsville et le mont rocheux rouge qui sont juste en face. J'ai ensuite suivi la plage de Picnic Bay, Rocky Bay (sans commentaire toujours) et la très longue plage menant à Nelly Bay. Une petite balade de 3km fort agréable. Jusque là la journée se passait très bien, en rentrant à l'hôtel petite pause déjeuner et vers 16h je me décide à aller faire un peu de snorkeling puisque la location de matériel à l'auberge est offerte pour une demi journée. Je me mets donc en route des Bay conseillées pour cette activité. Au final j'ai marché tant et plus le long de la route côtière sans jamais trouver un passage vers les Bay, au désespoir j'ai fait demi tour et finalement en traversant des espèces d'eau marécageuses ai réussi à trouver la fameuse Arthur Bay ! Des vagues énormes et une mer plutôt agitée, mais bon j'en ai tellement bavé qu'il faut bien que je fasse une tentative quand même ! J'enfile donc la combinaison anti méduses, et entre dans l'eau. J'avais pas fait deux mètres que déjà je valdinguais dans tous les sens essayant en vain de mettre mes palmes. J'ai donc dû ressortir pour m'équiper complément et refaire une tentative. Tentative numéro deux j'ai bien réussi à entrer dans l'eau mais la visibilité est complètement nulle, c'est à peine si je peux voir mes propres mains. Après environ 40 secondes je suis ressortie de l'eau car la perspective de toucher une méduse avec ma main m'angoissait un peu et de toute façon il n'y avait rien à voir dans cette purée de pois. Résultat de l'après midi, 2h de marche sur une route qui ressemblait à des montagnes russes, 5$ de perdus pour la location de la combinaison, et surtout absolument rien vu et barbotage dans les eaux bizarres pour accéder à la plage. Bref autant vous dire que dès mon retour à l'hôtel je me suis jetée dans la piscine histoire de dire que j'avais au moins profité de quelque chose. Bon mais au moins la bonne nouvelle c'était que le lendemain m'attendait une journée d'excursion pour la grande barrière de corail avec deux plongées à la clé ! Levée à 5h30 pour prendre le bus de 6h35 et attraper le bateau à 7h20 et nous voilà partis pour la barrière, 2h30 de traversée environ et la mer n'est pas clémente. On est un brin ballotés sur le bateau qui n'est pas très gros. Arrivée à la barrière une fois le bateau arrêté c'est encore pire. Et vas y que ça tangue, par chance on ne tarde pas à partir pour notre première plongée mais la gerboulade, comme dirait ma grande sœur bien aimée, n'était pas loin. Première plongée superbe, de beaux récifs de coraux à la population colorée et aux formes parfois étonnantes, on a même aperçu un requin, un peu loin dommage, et un gros mérou. Retour sur le bateau où l'équipage a préparé de quoi faire des sandwichs, le bateau tangue toujours et il n'en fallu pas plus que la vue de cette mayonnaise dégoulinante pour que mon estomac me rappelle qui était le boss. Au moins j'ai sûrement fait quelques poissons heureux, c'est pas tous les jours qu'ils doivent en manger du nutella mi digéré ! Heureusement on est repartis assez rapidement pour notre deuxième plongée, je me sens beaucoup mieux sous l'eau que sur le bateau, le courant est assez fort et avec les palmes de lilliputien qu'ils m'ont donné je galère un peu mais se laisser porter par le courant entre deux récifs est tellement agréable qu'on oublie vite les douleurs aux cuisses. Pour le retour j'apprends finalement qu'ils avaient des médocs contre le mal de mer sur le bateau... Z'auraient pu le dire avant. Enfin retour à l'auberge complètement kaput mais ravie de ces deux plongées d'anninoel offertes par ma maman (cassdédi à la darone!). Après une dernière nuit sur Magnetic Island, il est déjà temps de reprendre le ferry de se lancer à la conquête de l'ouest australien ! Direction Alice Springs puis Uluru, le fameux rocher sacré emblématique de ce grand pays. Environ 2000km pour aller jusqu'à Alice Springs...

À propos des paysages du Queensland, j'adore. Pour l'instant c'est très sec mais la pluie ne devrait pas tarder à arriver et alors il pleuvra tant et plus que les cours d'eau asséchés revivront et la flore aujourd'hui toute sèche et brûlée reprendra de belles couleurs vertes. Mais pour le moment ce n'est que broussaille blonde et quelques arbustes tous décrépis qui composent le décor. Je n'ai jamais été en Afrique mais c'est comme ça que je me l'imagine... Sûrement à cause des paquets de Savane de Papi Brossard allez savoir ! Autre chose aussi, le nombre de kangourous morts sur les bas cotés des routes est impressionnant ! À croire qu'ils roulent comme des dingos dans cet état, mais la raison vient aussi probablement du fait qu'il y a beaucoup de camions et notamment de Road Train qui circulent sur ces routes. Les Road Train sont ces très longs camions de 3 ou 4 remorques, autant vous dire que quand l'engin est lancé, il est impossible de piler pour un kangourou imprudent. Enfin ça fait l'affaire des aigles et corbeaux.

jeudi 6 décembre 2012

Australie, côte est

Nous sommes donc restés chez Kate jusqu'au mercredi 28 décembre. Le côté isolement commençait à peser un peu bien qu'on y ait vu et fait des trucs sympas. On a passé la soirée du 28 chez Andy, où on a pu assister à la répétition de la chorale locale. Andy c'est le propriétaire d'un Guesthouse à Barraba mais un peu spécial le Guesthouse puisque c'est gratuit et on peut faire une donation si on le sent. Bref c'était très sympa comme soirée car il y avait aussi un jeune allemand et une portugaise. On est partis le lendemain avec Maxence en direction de Port Macquarie. Port Macquarie est une petite ville en bord de mer, assez sympa le centre ville est bordé par Town Beach mais un peu plus loin on trouve Rocky Beach (ça me poursuiiiiiiiiit)... Enfin il y a toute une succession de plages bordées par un chemin côtier très agréable qui se fini par une jetée où les pierres ont toutes été peintes par des gens de passages ou des citadins. Il y a des messages genre best friend forever ou amour toujours ou sinon juste des jolis dessins. L'objectif de notre venue ici est de passer au Billabong Koala Park où l'on peut caresser des koalas et d'autres animaux australiens. Finalement c'était un peu pourri, le zoo était minuscule il devait y avoir 15 espèces si on compte pas les reptiles... Enfin bon on a quand même pu caresser le koala complètement ensuqué comme tous les koalas. C'est pas super doux et en plus ça pue, bref le koala mignon et tout c'est un MYTHE ! Les wallabies sont carrément plus cool et plus rigolos. On est aussi passés à l'hôpital des koalas qui est en ville et qui se charge de remettre sur pied des koalas malades ou blessés avant de les relâcher dans la nature. Y en avait un le pauvre il ressemblait à Quasimodo il avait une grosse bosse et en plus il ne pouvait pas respirer correctement ni trop bouger. Ben celui là par exemple ils auraient dû le laisser caner je trouve, c'est la nature c'est tout, tous ne sont pas fait pour survivre puis vivre comme ça c'est pas terrible pour lui non plus ! Enfin bon. Après Port Macquarie nous nous sommes dirigés vers le nord, et nous sommes arrêtés à Byron Bay.

Bon Byron Bay c'est la teuf, c'est djeuns etc donc c'est pas pour moi. On a quand même été au phare qui offrait un joli point de vue sur les plages environnantes qui étaient très belles. On a même vu un dauphin ou un requin de loin. Nous avons rapidement quitté Byron car l'hébergement était vraiment très cher (37$ un lit dans un dortoir faut pas abuser...) et en plus c'était n'importe quoi. Notre dortoir était pour 5 personnes sauf que deux des mecs de la chambre avait du faire un deal avec leur pote et ils payaient deux lits et squattaient à 4 dans la chambre. Donc y en a un qui à 2h du mat c'est assis sur ma jambe je sais pas ce qui m'a retenu de lui balancer un bon coup de pied. UN CHINOIS EN PLUS !!! Toujours les même nom d'un chien... Bon, j'me suis vengée le lendemain matin en partant je lui ai un peu marché dessus niak niak niak. On a donc quitté cette ambiance surfaite pour un endroit complètement différent, carrément à l'opposé : Nimbin.

Nimbin c'est un tout petit village où se sont installés une bande de hippies dont le principal combat semble être la lutte pour la légalisation du cannabis. L'auberge qui était un peu en dehors du village était vraiment très agréable, au calme et comme les espaces fumeurs étaient un peu à l'écart ça paraissait à moitie vide la plupart du temps ce qui offrait l'opportunité de barboter dans la piscine tranquillement. Le village en lui même est très coloré, toutes les enseignes sont peintes aux couleurs de l'arc en ciel, c'est peace and love and weed quoi. D'ailleurs le premier mec qu'on a croisé (le dealer de la photo) en allant faire des courses le premier jour nous a glissé un "need some weed? Need some weed?" Quand on l'a croisé. La seule attraction de la ville est le Nimbin Museum qui est une œuvre d'art géante à lui tout seul. On avance dans les pièces et dans la temps dans un espèce de bric a brac coloré et de messages dignes de John Lennon. Nous sommes restés à Nimbin 3 jours, c'était vraiment reposant, nous sommes finalement repartis cap sur Rainbow Beach (oui les australiens sont assez bons pour donner des noms qui font rêver).

Malgré un petit raté qui nous a valu de passer une nuit dans la tente à l'arrière d'un motel dans un bledos du nom de Nambour, on a finalement réussi à atteindre ce cher patelin de Rainbow Beach qui est le point de départ des bateaux se rendant à Fraser Island, une longue île de sable de 120km dont le centre de l'île est recouvert d'une forêt tropicale et de lacs cristallins... Ça y est je vous ai vendu du rêve? Ben moi aussi je m'en étais vendue mais mauvaise surprise en arrivant le prix des excursions est vraiment exorbitant. 125$ minimum pour une journée d'excursion dans ce petit paradis et pas de possibilité d'y aller soi même car il faut des autorisations spéciales etc. Bon ben on restera sur la terre ferme, et peut être tenterai je l'initiation au surf à 19$.

Voilà où nous en sommes pour l'instant et nous allons continué vers le nord. De manière générale il commence à faire vraiment chaud, on est tous les jours à 35° en moyenne, sur la côte on a de l'air mais dans l'intérieur du pays c'est parfois étouffant... Et ça va pas s'arranger en se dirigeant vers le désert ! Les australiens sont des gens vraiment cools, toujours détendus, il n'est pas rare qu'on nous demande comment on va lorsqu'on est à la caisse d'un magasin. Beaucoup se trimbalent pieds nus même dans les lieux publics et par contre le style capillaire laisse réellement à désirer mais bon. Peut être que cette ambiance vient du fait que le pays est relativement jeune, tout juste sorti de l'œuf de notre point de vue européen. D'ailleurs une femme l'autre jour me disait "ces maisons là sont moches, elles sont vieilles" donc j'ai rigolé et lui ai dit que moi les bâtissent qui me paraissaient vieilles étaient en grosses pierres comme nos églises. La vieille maison en question devait avoir 100 ans grand max et je suis gentille.