samedi 9 mars 2013

Ouvéa et retour à Nouméa (snif)

J'ai donc pris l'avion à Lifou pour le rendre sur Ouvéa. Bon là c'était le summum du rikiki l'avion comptait 18 places et encore le vol n'était pas complet ! On embarque donc dans notre petite casserole volante et là le commandant himself vient nous faire les recommandations d'usage plié en deux dans le mince couloir entre les sièges. Ça donnait à peu près ça "Mesdames et messieurs bonjour et bienvenue sur le vol Lifou - Ouvéa, merci de bien vouloir boucler vos ceintures, les issues de secours sont à l'avant et à l'arrière de l'appareil (ndlr lol euh "l'appareil" fait genre 5m de long je pense qu'on aurait trouvé en cas de besoin) et vous avez des gilets de sauvetage sous vos sièges. Le temps de vol jusqu'à Ouvéa sera de 20 minutes." Là le gars sort par l'escalier dépliant au bout de l'avion et apparaît deux secondes après dans le cockpit qui n'est pas fermé donc c'est cool on peut tout voir :D c'était bien parce que comme on ne vole pas haut on a eu de superbes vues sur Lifou et après sur Ouvéa en arrivant. L'aéroport d'Ouvéa est encore un brin plus petit que celui de Lifou mais bon on en est plus à ça près ! Je commence donc à marcher en direction du village le plus proche pour pouvoir faire du pouce jusqu'à Lekiny dans le sud. J'avais pas fait 100m que déjà une voiture me prend en pitié et s'arrête près de moi \o/ le type, un petit jeune, n'allait pas vraiment là apparemment mais qu'à cela ne tienne il m'emmène jusqu'au camping en me donnant quelques indications sur les endroits où on passe. Après avoir planté ma tente malgré des rafales de folie je pars voir le pont de Mouli qui est à quelques pas du camping. Je me fais aussi pote avec un des chiens du camping qui décide de me suivre après que je l'ai papouillé un peu. Bon par contre au bout de deux jours la tente c'était devenu un refuge SPA -_- tous les chiens dormaient autour ce qui en soit me gêne pas mais bon dès qu'il se passait un truc ils se mettaient tous à gueuler au milieu de la nuit et ils ont pissés sur ma tente les baterds ! Bref, le fameux pont en lui même n'a rien d'exceptionnel si ce n'est qu'il relie Ouvéa à une petite île dans le prolongement, mais c'est surtout les eaux qu'il surplombe qui sont incroyables ! D'un côté un espace protégé où les poissons viennent se reproduire, le tout encerclé par des falaises rongées par l'érosion. De l'autre côté la couleur de l'eau varie du bleu foncé au bleu turquoise en fonction de la profondeur du fond. Si on est assez patient on peut voir des petites tortues remonter à la surface pour respirer et des raies tapies sur les fonds. Ce côté du pont est bordé par deux langues de sables blancs qui s'arrondissent pour dessiner les contours des îles des deux côtés (d'ailleurs voir ma photo ci dessous). En continuant de l'autre côté du pont on passe sur une section de route où il faut ralentir car c'est une aire de reproduction des puffins (rien que le nom j'adore). Les puffins sont des oiseaux qui viennent pondre leurs œufs ici, et en fait c'est rigolo car ils creusent des terriers. Le problème c'est qu'ils utilisent la route comme piste de décollage et d'atterrissage car c'est bien dégagé mais du coup j'en ai vu 3 écrasés malgré les panneaux indiquant d'être prudent. Non loin de là en bord de route est basé le snack Fassy. Ça a été ma petite cantine pendant les deux jours que j'ai passé dans le sud de l'île. En fait y a un truc que j'aime bien aussi en Nouvelle Calédonie c'est que les gens ont des coupes de cheveux trop funky ! Et puis y en a pas deux qui ont la même, et j'aimais bien parce que le gars du snack là, Joani de son petit nom, il avait une coupe de cheveux qui me faisait penser à Toad dans Mario. Donc voilà j'étais fan et en plus pour 4€ j'avais une barquette bien remplie avec de la viande, du riz, des légumes et un bout de pain ! Incroyable pour ici ^_^ tout au bout de l'île il y a un petit spot de snorkeling malheureusement il y avait énormément de courant quand j'y ai été donc j'ai déclaré forfait parce que même en palmant comme une demeurée je faisais du sur place. Dommage car il y a apparemment de beaux tombants, enfin ça m'a quand même permis d'avoir une jolie vue sur les pléiades du sud. Au nord et au de l'île se trouve de petits chapelets d'îles qu'on appelle les pléiades, vestiges de ce que fut l'atoll avant de faire plouf. J'ai aussi profité d'être dans le sud de l'île pour rendre visite à Marjorie, une des deux sculpteurs de l'île. J'ai donc passé une petite commande pour remporter de jolies souvenirs dans mes valises. Après deux jours au camping de Lekiny je suis remontée vers Fayaoué plus au centre de l'île. Un bon point de départ pour visiter ce que je n'avais pas encore vu et également plus près des commodités genre magasins de bouffe. J'étais d'ailleurs sur le retour de la banque quand une voiture s'arrêta près de moi, et là sur qui je tombe pas : le gars qui m'avait emmené le premier jour au camping ! Nous nous présentons donc et je fais la connaissance de Nono -Christian pour le prénom français car ici ils ont tous deux prénoms- qui est pompier à l'aéroport. Je vous arrête tout de suite pas genre sexy pompier beau gosse, faut dire que c'est pas pour l'activité qu'il y a à l'aéroport, il doit pas y avoir grand chose à faire mais bon ! Donc il me reconduit à mon gîte et me propose finalement de me faire visiter le nord de l'île en voiture. Merveilleux ! Nous voilà donc partis. C'est cool de visiter avec un kanak car ici ils ne sont pas fans des panneaux indicatifs donc pas facile de se situer et des fois il y a des choses à voir mais si on ne connait pas c'est mort. On a donc été au trou bleu d'hanawa pour commencer. Ce trou d'eau où l'on peut voir nager quelques petits poissons a été rendu célébré par le commandant Cousteau qui a essayé d'en déterminer la profondeur mais n'a jamais trouvé le fond ! L'énigme reste entière encore aujourd'hui. Juste à côté des cases destinées à être un gîte ont été abandonnées. Apparemment le propriétaire aurait un peu déconner avec l'argent qui aurait du être utilisé pour le gîte et donc ça a été laissé comme ça. Dommage car c'était quasiment fini. On a continué notre chemin vers Saint Joseph où il y a là une grande église. Bon honnêtement les églises ici sont un peu moches, celle là est passable mais bon le toit en tôle ça le fait vraiment pas... Mais bon quand on a de si belles plages on peut se permettre de si moches lieux de cultes. Petit tour dans les différentes tribus du nord, on passe notamment par Gossanah, tristement célèbre pour sa grotte où se déroula la tragédie de 1988 (d'ailleurs pour ceux qui ne l'ont pas encore vu sauter sur L'ordre et la Morale). On est d'ailleurs passés près de ladite grotte mais si elle est restée ouverte pendant plusieurs années pour que les gens puissent s'y recueillir elle est aujourd'hui fermée. On est également passés devant la tombe de Djoubelly Wea , qui le jour des un an de commémoration des 19 morts de la grotte exécuta Jean Marie Tjibaou et Yeiwene Yeiwene, deux hauts représentants du FLNKS qui sont restés muets comme des carpes pendant que les autres étaient embourbés dans leur merde et sont sortis de leur trou pour la signature des accords de Matignon... Comme m'a dit Nono "A quoi ils s'attendaient en venant ici à part à se prendre une balle ?!" Bon j'aurais pas été jusque là mais je pense que c'est le genre de récupération médiatique qui est insupportable et d'autant plus pour des gens qui sont encore dans le deuil. Venir se recueillir sur la tombe de mecs qu'on a laissé crever la bouche ouverte c'était un peu gonflé... Bref donc on est passé devant la tombe de ce mec qui s'est fait shooté aussitôt par le garde du corps de Tjibaou où il y a une plaque que j'ai trouvé assez révélatrice de l'état d'esprit kanak. Sur la plaque est écrit en gros "Pardon" et un vœu est formulé pour que les 4 familles (Tjibaou, Yeiwene, leur assassin et son assassin à lui) soient réconciliées. Sinon sur un registre un peu plus léger Nono se complaisait à me montrer tous les plants de Cannabis qu'on croisait devant les maisons qui bordaient la route. En fait depuis les événements de la grotte l'état français l'a complètement écrasé (en même temps c'était bien le moins qu'il pouvait faire) et donc en gros tout le monde fait un peu ce qu'il veut. Du coup ça m'est arrivé plusieurs fois qu'on me propose de la weed gratos... J'en regrettais presque de ne pas fumer haha (Lola, Pauline je vois vos yeux briller :P). Enfin du coup y a 3 pauvres gendarmes qui terrorisent les touristes qui mettent pas leur ceinture mais qui saluent gaiement les pick up dont l'arrière est rempli de gamins. On est revenus tranquillement vers Fayaoué en faisant un stop sur une des plages de l'est de l'île et c'était pas du joli ! Toutes les saletés de l'océan venaient s'échouer là et c'était carrément degueux. Y avait carrément des bouteilles en plastique qui devaient venir d'Asie ou quelque chose comme ça car le format était inconnu au bataillon en Nouvelle Calédonie. Sur le retour on est aussi passé chez Nono, bon ben piaule de mec en France ou case de mec en Nouvelle Calédonie même combat. Y avait une télé, un lit, un canapé et du bordel ! Mais bon c'était sympa de voir, et puis du coup il m'a expliqué un peu la fabrication des cases, l'entraide générée autour de ça etc. C'était aussi très drôle car il m'a montré son rikiki plant de cannabis et il était trop dégouté parce que sa mère ne voulait pas qu'il fume alors elle ne l'autorisait pas à en faire pousser plus. Le lendemain, avec des gens rencontrés au gîte où je campais nous sommes repartis dans le nord en quête de la passe au requin, normalement l'excursion se fait avec un guide mais celui ci avait annulé l'excursion à cause du mauvais temps. En fait c'est assez facile à trouver mais c'est quand même mieux si on connait un peu les marées... On a donc longé une plage jusqu'à arriver à un bras de mer qu'il fallait traverser. Bon heureusement y avait un gars costaud dans le groupe auquel nous faibles femmes avons pu nous accrocher parce qu'il y avait énormément de courant pour rejoindre l'îlot duquel on peut voir les requins. On a donc marché le long de la plage sur l'îlot, duquel on avait d'ailleurs une vue magnifique sur les pléiades du nord, et effectivement on apercevait des ombres et parfois des petites pointes d'ailerons émerger de l'eau. On a voulu aller voir d'un peu plus près mais bon faut bien avouer que quand l'aileron se tourne vers vous et commence à avancer ça fait son petit effet et tout le monde est ressorti de l'eau illico ! Mais on a quand même eu la chance d'en voir passer un à un mètre du bord à un endroit où l'eau était parfaitement claire. Du coup on a tous cramé à fond car on avait tous laissé nos affaires sur la plage principale. Mais c'était un mal pour un bien, car ça a amorcé le bronzage sur les zones encore toutes blanches :P oui parce que la marque du short c'est vraiment vilaino. Dimanche, toujours avec des gens rencontrés au gîte, c'était journée plage à côté du pont de Mouli (oui c'est tellement beau que ça a un goût de reviens y... J'ai toujours le goût dans la bouche d'ailleurs ;). Et à ce propos on n'était pas les seuls à avoir eu l'idée. Pas mal de familles et amis se retrouvent pour pique niquer, jouer au foot, barboter, pêcher etc. La sortie en famille du dimanche quoi. Bon on a un peu failé pour le retour car on était venu en pouce et on s'y est pris un peu tard pour le retour sachant que la route principale d'Ouvéa c'est pas vraiment le periph' parisien niveau circulation... Heureusement on était pas trop trop loin de chez Marjorie la sculptrice (oui j'invente un féminin mais merde aussi, les filles aussi ont le droit de sculpter) enfin on a bien marcher plus d'une heure quand même avant d'arriver chez elle et elle a eu la bonté de nous raccompagner. Ouf ! Le lundi je me suis rendue à la savonnerie et l'huilerie. Ces deux usines sont complémentaires à l'huilerie on coupe le coprah (c'est l'intérieur de la coco) en petits bouts, puis on le chauffe et on le presse pour en extraire l'huile. Ce qui reste est utilisé pour nourrir les cochons. Avec l'huile on fabrique ensuite du savon en la mélangeant avec de la soude caustique (zaza j'ai pensé à toi et à ton "z'etes caustique!" Quand j'ai vu ça et d'ailleurs le bracelet que vous m'avez offert Dan et toi s'est cassé à Ouvéa, je crois que c'est un signe non?). En fait ils mentent pas dans Fight Club on peut vraiment faire du savon chez soit. Quand je m'y suis rendue les usines étaient vides, en fait les ouvriers avaient été renvoyés chez eux car un de leur collègues était décédé quelques jours plus tôt. Il n'y avait dans l'usine que Wanabo -Édouard pour la VF- qui m'a gentiment proposé de me raccompagner puisqu'il partait de toute façon. On papotait donc sur le chemin et je lui racontais qu'un certain Nono très gentil m'avait fait visité un peu l'île et là il me répond "- Nono le pompier, ce gamin là ! Haha ! - (moi) Oui c'est bien lui ! Tu le connais ? - C'est mon cousin !" Bon alors faut dire qu'ici c'est difficile de rencontrer deux personnes qui n'ont pas de lien de parenté mais bon c'était drôle. Du coup on arrive au gîte et voilà pas qu'il me propose de revenir le soir même et de m'emmener voir le sud de l'île ! Décidément dans la famille ils ont raté leur vocation de guide touristique. Bon j'avais déjà été dans le sud mais ça ne se refuse pas alors ce fut convenu. Ce jour là il faisait tellement chaud, et il n'y avait pas un souffle d'air, que j'ai passé le reste de l'après midi à papoter avec un mec qui bossait à la construction d'une nouvelle case pour le gîte. C'est ça qui est bien ici en fait c'est très facile d'engager la conversation et les gens sont assez ouverts. Il y en a qui ne veulent pas parler mais ça se voit tout de suite et ça reste assez rare. Les rapports sont très spontanés et sincères. Le soir venu Wanabo est donc repassé me chercher avec un ami à lui, genre le gros cliché baba cool avec une grosse touffe frisée et une grosse barbe et qui fumait son pétard tout du long. J'ai pas entendu le son de sa voix une seule fois bien qu'il ait eu l'air de s'intéresser à la conversation puisque des fois Wanabo lui répétait des trucs que je disais. Sur le chemin du retour on a fait une petite chasse au crabe des cocotiers mais on en a pas trouvé de très gros alors on les a laissé filé les petits. Bon la chasse au crabe c'est pas compliqué il faut juste de bons yeux et rouler lentement en voiture mais les crabes c'est complètement con ça bouge même pas quand on s'approche ou à la lueur des phares. J'ai mieux compris à ce moment là pourquoi on en voyait tant écrasés sur les routes. On a aussi vu un puffin se poser sur la route ! C'est vrai qu'ils atterrissent un peu à l'arrache puis comme ici ils sont toujours en train de fumer au mieux et bourrés ET en train de fumer au pire ben les réflexes nécessaires à la survie des puffins ne sont pas vraiment au rendez vous. Bon mais le notre en a réchappé. Finalement pour ma dernière journée an Ouvéa on a loué une voiture en commun avec un couple du gîte ce qui nous a permis de visiter pas mal de trucs et à moindre frais. Nous sommes allés à la grotte d'Hulup, la seule grotte qui se visite sur l'île. La première salle est constituée d'un impressionnant plafond de fines stalactites et quand on cogne un peu sur les plus épaisses ça résonne comme un tuyau en fer. En descendant dans la deuxième salle on commence à voir un peu d'eau et dans la troisième on peut carrément se baigner. C'est intéressant car d'une salle à l'autre les couleurs changent ainsi que la composition de la roche. Au départ c'est très clair avec des stalactites assez lisses puis plus on avance plus ça devient gris foncé et la surface est davantage corallienne. Cette grotte a été découverte par hasard alors qu'une carrière était exploitée ici, c'est un coup de dynamite qui a révélé l'entrée. Nous sommes ensuite allés au nord pour faire une petite randonnée palmée. Il y a là haut un courant dérivant qui longe la côte et par lequel on peut se laisser porter. C'était sympa mais le courant était vraiment fort et notamment aux endroits où il y avait vraiment des choses à voir, mais le principe de se laisser porter est sympa, c'est comme un film qui déroule devant les yeux. Après ça il a fallu rentrer faire la valise pour repartir sur Nouméa... Le seul bon point de ce retour c'est que j'ai enfin trouvé du bon pain comme chez nous \o/ à un prix exorbitant certes mais quand on aime on ne compte pas ! J'ai visité le centre culturel Jean Marie Tjibaou, plutôt intéressant même si personnellement j'ai trouvé l'architecture super moche (alors que toute la comm' du centre est basée là dessus), peu de choses à l'intérieur finalement mais le bâtiment est bien fait et les quelques trucs présents sont sympas. J'ai aussi visité le Musée de la ville de Nouméa assez complet il reprend l'histoire de la ville mais aussi plus globalement du territoire et notamment le rôle des kanak dans les deux guerres mondiales. Plutôt bien fait, il y a aussi une vidéo qui parle de l'exposition coloniale de 1931... Encore une grande fierté pour la France il y a moins d'un siècle quand même. Et j'ai fini par un petit tour au marché, assez sympa avec des choses appétissantes :) !

Voilà donc pour résumer la Nouvelle Calédonie je kiffe et ça m'énerve quand j'entends les gens à l'auberge dire des trucs genre "il parait que les kanaks sont pas sympas" "c'est dangereux de se promener la nuit ils sont violents" bon ben 1/ t'es pas content rentre chez toi et 2/ c'est vrai que la France tu te fais jamais agressé... Bref ça m'agace, je dis pas qu'il n'y a pas certains comportements condamnables mais bon, ben c'est un peu le risque quand tu débarques sur un territoire et que tu pisses à la gueule des gens. Donc oui c'était y a longtemps et oui les comportements évoluent mais bon dans le fond, on a pas eu de scrupules y a 25 ans à exécuter froidement des mecs reclus dans une grotte alors qu'en Europe les groupes indépendantistes à la mord moi le nœud font péter des bâtiments sans pour autant qu'on leur loge des balles dans le crâne. Donc voilà c'était le coup de gueule anti colonialiste haha, mais la couleur de peau fait encore trop de différence c'est triste.

Pour finir sur une note plus joyeuse : Ouvéa je t'aime et je reviendrai pour nager avec les raies mantas <3

Sur ce départ pour l'aéroport c'est parti pour 40h avant d'arriver à Pittsburgh wouhou \o/

3 commentaires:

  1. Merci pour ce récit sympa. C'est une belle expérience d'imerssion que tu as fait! Pas certain que cela soit possible dans beaucoup d'endroit...

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  2. Bravo pour ce nouveau racontage (moi aussi j'invente des mots, ça fait un peu québécois je trouve) tout y est, histoire, sociologie, politique, féminisme, géographie, humour, reportage animalier... un peu moins de gastronomie mais on se rattrapera aux States... Ce sera un magnifique carnet de voyage. Tu es ma super chouette Chloë ! Bisoussssss

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  3. trop cool é nono faut faire du régime !! ahahah

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